La Team des Patacitrouilles Yaoistes
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La Team des Patacitrouilles Yaoistes

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 When It Rains

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AuteurMessage
Cesare
Traducteur - Bêta
Traducteur - Bêta
Cesare


Féminin Capricorne Dragon
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When It Rains Empty
MessageSujet: When It Rains   When It Rains EmptySam 13 Fév - 13:29

Auteur: Addictive Passion:
Lien vers la fic originale : http://hpfandom.net/eff/viewstory.php?sid=20515
Traducteur : Cesare
Bêta-reader :Lwella (merci pour tes conseils)
Rating : T ? Ou K +, ça dépend des points de vue ^^
Genre : Angst/Tragedy - Romance
Nombre de chapitres : 1

Disclaimer :Cette fanfiction est une traduction de When it Rains de Addictive Passion. Les personnages de cette histoire sont la propriété exclusive de l'auteur J.K. Rowling, et nous n'en tirons aucun bénéfice.

Résumé : Songfic, When It Rains - Paramore. Hermione a du mal à supporter le départ de Ginny. [“I love your eyes, I love your hair, I love your figure, I love your laugh, I love the little sigh you do when you’re happy, I love hugging you and sleeping beside you. And I’m really sorry.”]

Abasourdie, je la regarde. Les mots qu’elle prononce tentent toujours d’atteindre mon cerveau, et j’essaie de réfléchir à une réponse digne de ce nom. Je ne ferai pas semblant de comprendre, je ne ferai pas comme si c’était ce que je voulais, mais à cet instant le seul mot qui me vient à l’esprit est « d’accord ». Cela ne suffit pas, je le sais, j’ai seulement besoin de m’en aller. Qui aurait cru que la phrase « il faut qu’on parle » était si angoissante et capable de changer une vie ?

(And when it rains on this side of town
It touches everything
Just say it again and mean it
We don’t miss a thing.)
(Et lorsqu’il pleut sur cette partie de la ville, l’eau touche tout. Répète-le seulement, et avec conviction,
il ne nous manque rien)


Je marche, et j’aimerais continuer à marcher pour l’éternité. Fuir les problèmes, fuir la douleur, la fuir, elle. Mais c’est impossible, et il faut bien que cela finisse à un moment ou à un autre. Je ne sais pas où je me trouve, alors je m’assoie, et j’attends un signe. Avec le mince espoir qu’elle m’ait suivie, je regarde derrière moi, d’où je suis venue. Mais il n’y a rien d’autre que la pluie qui s’épaissit de nouveau.

(You made yourself a bed at the bottom
of the blackest hole (blackest hole)
and convinced yourself
that it’s not the reason
you don’t see the sun anymore.)
(Tu as mis ton lit au fond du plus sombre des trous, et tu t’es convaincue que ce n’est pas pour cela que tu ne vois plus le soleil)


Sans explication, je ne peux tenter de comprendre ce qui se passe autour de moi. Tout ce que je peux dire, c’est que je n’aime pas ça, et que rien ne sera plus jamais comme avant. A cet instant, je me mets à regretter toutes les décisions qui m’ont amenée à cette situation, et j’aimerais tout recommencer. Remonter les horloges et effacer les mémoires. Bien sûr, je le pourrais, mais c’est trop dangereux, et je ne puis m’y risquer.

(And no oh how could you do it
oh I, I never saw it coming
no oh I need an ending
So why can’t you stay
Just long enough to explain.)
(Non, comment as-tu pu faire cela,
moi, je ne l’ai pas vu venir,
Non, j’ai besoin d’une fin,
Alors pourquoi ne peux-tu rester le temps d’expliquer ?)



Rien n’aurait pu m’avertir que quelque chose n’allait pas. Je suis sûre qu’il y a eu des signes, mais je n’y ai pas fait attention, et je ne me souviens pas de grand-chose de plus, à présent. Il fait froid, et je n’ai pas envie de lancer un sort de réchauffement. Le froid m’empêche de me sentir engourdie, et c’est exactement ce dont je n’ai pas besoin. Elle m’a sauvée de moi-même, mais même ça c’est terminé, à présent.

(And when it rains
You always find an escape
Just running away.)
(Lorsqu’il pleut, tu trouves toujours un moyen de t’échapper, de t’enfuir)


Il faudra bien que je revienne, là-haut dans la salle commune. Il faudra que je me confronte à elle, et j’aimerais pouvoir l’éviter, parce que tout le monde me regardera, à commencer par elle. Je m’assoie sous cet arbre, sous la pluie, aussi longtemps que possible, jusqu’à ce que le soir tombe. Traversant en courant la salle commune, je ne lève pas les yeux, j’en suis incapable. Je ne respire pas avant d’atteindre mon lit, et c’est seulement une fois les rideaux tirés que je laisse mes larmes couler.

(From all of the ones who love you
From everything)
(de tous ceux qui t’aiment, de tout)


Je me couvre de maquillage, je me coiffe à la perfection. Sur ce point, je n’ai aucune faille, et c’est le seul moyen de survivre à la journée. Je porte littéralement un masque pour me donner la force de dire “non, tout va bien”, au lieu de courir au loin pour éclater en sanglots. Cela, je refuse d’y céder. Si elle ne veut pas de moi, elle ne le mérite pas (mérite-t-elle le reste, alors?). Cela n’a aucun sens, même pour moi.

(You made yourself a bed at the bottom
Of the blackest hole (blackest hole)
And you’ll sleep till May
You’ll say that you don’t
Want to see the sun anymore.)
(Tu as installé ton lit au fond du plus sombre des trous, et tu dormiras jusqu’en mai. Tu diras que tu ne veux plus voir le soleil.)


Je ne peux croiser son regard, je ne peux rien lui dire. Je ne peux que passer auprès d’elle en faisant semblant de ne pas l’avoir vue. S’il y a quelque chose qu’on peut dire d’elle, c’est qu’elle n’est pas stupide, et elle comprend mes raisons. Et elle reste au loin, bien qu’une partie de moi seulement souhaite qu’elle le fasse. Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens : bien que ce ne soit pas un sentiment nouveau, on n’a pas envie de faire empirer la situation. Pourtant, je ne sais pas pourquoi, la part furieuse en moi me pousse à la détruire complètement.

(And no oh how could you do it
oh I, I never saw it coming
no oh I need an ending
So why can’t you stay
Just long enough to explain.)
(Non, comment as-tu pu faire cela,
moi, je ne l’ai pas vu venir,
Non, j’ai besoin d’une fin,
Alors pourquoi ne peux-tu rester le temps d’expliquer ?)



Mais je vaux mieux qu’elle, je n’ai pas à briser des coeurs, je n’ai pas à lui faire du mal. Inspirant profondément, c’est sur moi que je dirige ma colère, et aussitôt, je me sens plus calme. Si c’est ainsi que j’exprime ce que je ressens, alors tant pis. Bientôt, ce sera Noël, et je n’aurai pas à voir son visage pendant trois semaines. Je ne suis pas sûre d’apprécier cette idée.

(Explain your side, Take my side)
(Explique toi, prends ma place)


Nous sommes en janvier, à présent, et je me sens rafraîchie, presque normale. Je me punis toujours, mais je suis presque normale. Et puis je la vois, et tout ce que je me suis forcée à croire tombe en poussière. Je m’éloigne, car je ne suis pas encore prête pour cette confrontation, pas encore prête à n’être que son amie. Mais au fil des semaines, je me rends compte qu’une telle relation, c’est déjà mieux que rien.

(Take these chances to turn it around
Take these chances we’ll make it somehow
And Take these chances and turn it around
Just turn it around.)
(Prends cette chance de changer les choses, prends cette chance, nous y arriverons d’une façon ou d’une autre. Prends cette chance de changer les choses…)


Et, pendant un moment, tout va bien, et je prétends ne rien ressentir. A l’extérieur, pour tout le monde, même elle, je suis normale, heureuse, j’ai tourné la page. Mais cette façade me ronge, et je souffre plus que d’habitude. Le sang s’épaissit maintenant. C’est trop pour moi je ne sais pas par où commencer. Elle voit le mal que j’ai fait, et elle ne peut même pas essayer de deviner pourquoi. Je ne le lui dirai jamais. Je ne peux pas faire revivre le passé.

(And no oh how could you do it
Oh I, I never saw it coming
no oh how could you do it
Oh I, I never saw it coming
No oh how could you do it.)
(Non, comment as-tu pu faire cela,
moi, je ne l’ai pas vu venir,
Non, comment as-tu pu faire cela,
moi, je ne l’ai pas vu venir,
Oh non, comment as-tu pu faire cela ?)


J’écris toujours plus. Le parchemin, sous ma plume, contient tant de secrets passés sous silence, et qu’on ne devine pas. Et c’est vraiment mieux comme ça. C’est comme ça que je procède, à présent. Elle me lit, nous sommes les meilleures amies du monde, maintenant, bien sûr, mais je n’écris jamais à propos de ça. Ma douleur n’appartient qu’à moi. Ça ne donnerait rien de bon, de toute façon.

(I never saw it coming and
No oh I need an ending
So why can’t you stay
Just long enough to explain)
(Je ne l’ai pas vu venir,
Non, j’ai besoin d’une fin,
Alors pourquoi ne peux-tu rester le temps d’expliquer ?)



Et je me sens si fatiguée, à présent. J’ai seulement envie de tout laisser tomber, de me remettre à vivre. La douleur est sourde, et elle n’est plus aussi forte qu’avant, mais je ne sais toujours pas. Il n’y a pas d’autre issue, pas d’autre moyen d’exprimer la douleur et les doutes que je ressens. Elle est la seule à qui cela importe vraiment, mais elle est la seule à laquelle je ne peux rien dire.

(Explain your side, Take my side)
(Explique toi, prends mon parti)


Je me réfugie au plus profond de moi, et tout va bien. Je peux tout supporter comme ça. Je finirai bien par m’en remettre. Garde tes distances,ma chérie, je n’ai pas besoin de toi. Mais non, les chiens ne dorment jamais que d’une oreille, et il faut que tu ouvres la bouche. Une fois encore, tu t’en sens obligée, obligée de briser les dernières parcelles de bon sens qu’il me reste. La seule chose que je pouvais faire, c’était faire comme si, mais même ça tu me l’as pris.

(Take these chances to turn it around
Take these chances we’ll make it somehow
And Take these chances and turn it around
Just turn it around.)



« J’aime tes yeux, j’aime tes cheveux, j’aime ta silhouette, j’aime ton rire, et le petit soupir que tu pousses quand tu es heureuse. J’aime te serrer dans mes bras et dormir à tes côtés. Et je suis vraiment désolée. »

(You can take your time, take my time.)
(Tu peux prendre ton temps. Prends le mien).


Eh voilà^^ j'espère qu'elle vous plaira


Dernière édition par Cesare le Sam 13 Fév - 13:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: When It Rains   When It Rains EmptySam 13 Fév - 13:29

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